Jeux de Soumission (Chapitre 8) par Ji Seon

 

A ces mots je tressaillis, je le désirais si ardemment. Je tournai la tête pour le regarder et le suppliai du regard.

Il m'assena une fessée. Je ne pus retenir un petit cri, je ressentis des fourmillements sur ma peau à l'endroit où sa main avait claquée.

C'était la première fois qu'il me donnait une fessée si appuyée, mais étonnamment ça ne me dérangeait pas, bien au contraire.

 

–                    Tournes toi, ne me regardes pas. Dit-il.

 

Il me fessa à nouveau, plusieurs fois, variant l'intensité de la claque, l'endroit et le rythme.

Je me sentais mouiller comme jamais, sous l'emprise d'un désir et d'une excitation que je n'avais encore jamais connu jusque-là.

Puis il ne fit plus rien, pendant quelques secondes qui me parurent une éternité.

Il souffla sur mon intimité toute humide, je frissonnai et me cambrai, espérant qu'il allait enfin passer aux choses sérieuses.

Mais il n'en fit rien, il continua d'effleurer ma peau du bout des doigts, il vint même titiller très subtilement mon clitoris. Mon corps entier fut électrisé par ce geste.

Je l'entendis rire légèrement, il s'amusait à me faire languir de la sorte.

Puis je sentis quelque chose de différent sur ma fesse, c'était dur, doux et pas trop froid.

Il avait saisi le vibro, il le passa sur l'autre fesse en descendant vers l'extérieur de mes cuisses, puis remonta par l'intérieur. Toujours très lentement, et fini par le poser sur mon sexe palpitant de désir.

Il ne bougea plus, ne dit rien, je n'en pouvais plus. Je pris donc l'initiative d'onduler du bassin, pour me caresser sur l'objet.

Mais au bout de quelques mouvements, bien trop peu à mon goût, Thomas retira le vibro.

 

–                    Dis donc ma belle, tu es dans un bel état, dit-il en caressant ma cuisse.

–                    S'il te plais Thomas, ne t'arrêtes pas. Lui dis-je en plaquant le haut de mon corps sur ses jambes, m'ouvrant au maximum à lui.

 

Il ne répondit rien, se contentant d'agir. Il posa de nouveau le vibro sur mes grandes lèvres, il le tourna lentement pour le lubrifier avec le fruit de mon excitation.

Il tourna la molette pour activer la vibration, d'abord au plus bas et monta progressivement.

Je gémis sous la sensation de plaisir prodigué par les vibrations, le vibro était posé sur mon clitoris et pour augmenter mon plaisir il y fit des petits vas-et-viens appuyés.

Ma respiration se faisait plus rapide à mesure que le plaisir montait.

Et enfin, il me pénétra avec le vibro, j'émis un long râle de plaisir. Il l'inséra et le retira doucement, mais j'en voulais plus, j'ondulai du bassin pour intensifier les mouvements.

Dieu que c'était bon, il était plus rapide, plus intense, j'agrippai ses jambes, sentant l'orgasme approcher.

Mais Thomas ne voulait pas que ça se termine comme ça, il posa le vibro sur la table de chevet, me poussa vers le bout du lit pour qu'il puisse se dégager.

Il se mit à genoux derrière moi, baissa son boxer et me pénétra sans attendre.

Visiblement, la situation l'avait lui aussi bien excité, il s'enfonça profondément, ses mains sur mes hanches il me prit vigoureusement.

L'acte était sauvage et divinement bon, Dieu que c'était bon de le sentir à nouveau en moi. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que j'atteigne enfin l'orgasme, un orgasme puissant qui m'ébranla littéralement.

Thomas accéléra encore, sa respiration était saccadée, le bruit de sa peau claquant contre la mienne résonnait dans la pièce.

Puis, enfin, il se déversa en moi. Le souffle court, nous ne bougeâmes pas tout de suite. Restant l'un dans l'autre quelques instants, savourant ce moment.

Je me redressai et me tournai vers lui, nous nous regardâmes un instant et il vint m'embrasser.

Avec une tendresse qui contrastait tellement de la façon dont il venait de me prendre.

 

J'allai dans la salle de bain me nettoyer rapidement et revins aux côtés de Thomas dans le lit.

Il était allongé sur le dos, j'en fis de même. Nous ne parlions pas pendant un certain temps, puis il se tourna vers moi.

 

–                    Je suis désolé pour tout à l'heure, j'ai peut être été un peu trop violent.

–                    Mais non, ne t'excuse pas. Certes je ne m'y attendais pas, mais ça ne m'a pas déplus, loin de là, rassures toi. Lui dis-je en me tournant également vers lui.

–                    C'est que j'avais tellement envie de toi, et toi, tu étais tellement excitante, que ça a réveillé la bête en moi. Dit-il en riant légèrement.

–                    Et bien, cette bête, tu peux aussi la laisser prendre les devants à l'avenir, ajoutais-je en lui faisant un clin d'oeil.

 

Il se contenta de sourire à ma remarque.

 

–                    Aller, au dodo. Il m'embrassa sur le front et se retourna pour éteindre sa lumière.

 

Je me retournais pour faire de même. Je pensais que nous allions dormir comme d'habitude, dos à dos, l'un à l'autre, mais j'eus la surprise qu'il en soit autrement.

Il se retourna et vint se coller à moi, passant sa main autour de ma taille. Enfouissant son visage dans le creux de mon cou.

Je sentais son souffle chaud contre ma peau, il me fit des petits bisous dans le haut du dos, ce qui ne manqua pas de faire naître des frissons qui me parcoururent entièrement. Dieu que c'était bon comme sensation. Malgré ce que nous venions de vivre, je le désirais encore, j'avais encore envie de lui. Depuis tout ce temps, j'étais en manque de lui.

 

Il me caressait la hanche et le haut de la cuisse d'une main, lentement, cela ne m'aidait aucunement à me calmer. Mais je savais, à son souffle que Morphée n'allait pas tarder à l'emmener avec lui.

Je fermais donc les yeux, profitant pleinement de la douceur de ce moment qu'il m'offrait.

 

La lumière du jour me réveilla, pour une fois, Thomas était à côté de moi, encore endormi. Allongé sur le dos, la couette en dessous du nombril, sa main droite le long du cors et la gauche au niveau de sa tête, enserrant une mèche de mes cheveux. Je souris à cette image, c'était mignon.

Je dégageai mes cheveux et me rapprochai de lui, il respirait profondément. Je bougeai lentement, ne voulant pas le réveiller, écartant légèrement son bras et vins lover ma tête dans le creux de celui-ci, près de son épaule.

 

Il ne faisait pourtant pas froid, mais le fait qu'il n'était pas couvert par la couette faisait que sa peau était plus fraîche comparée à la mienne. Je posai ma main sur son torse, bercée par le rythme de sa respiration.

Je ne sais pas combien de temps nous restâmes comme ceci, sans doute un bon moment, mais c'était tellement agréable.

 

J'étais sur le point de me rendormir quand je le sentis se réveiller. Je levai la tête vers lui :

 

–                    Bonjour toi, bien dormi ? Lui dis-je en embrassant son épaule.

 

Il s'étira comme il put tout en me gardant à ses côtés, il m'embrassa sur le front et me fit me rapprocher encore plus de lui avec son bras qui était sous ma tête.

Je collai donc mon corps contre le sien, et passa ma jambe entre les siennes.

 

–                    On ne peut mieux, me répondit-il en souriant. Je suis heureux que tu sois là, pour tout ce temps avec moi. J'avais hâte de te revoir, de t'avoir avec moi, de passer enfin plus de temps qu'un week-end avec toi.

–                    Oui, moi aussi je suis contente, tu m'as manqué tu sais … dis-je en baissant légèrement la tête.

 

C'est la première fois que je le lui dis, ça me fait bizarre, c'est sorti tout seul, mais je suis tellement bien avec lui.

Il ne me répondit rien, se contentant de me faire relever la tête et de m'embrasser. D'abord tout doucement, puis ses baisers devinrent un peu plus passionnés à mesure que je sentais son excitation s'accroître sur ma cuisse.

 

Avec ma main, je commençai à lui caresser le torse, puis je la descendis lentement le long de son ventre, soulignant ses abdominaux finement dessinés. Avec ma jambe, j'écartai la couette de nos corps, la fraîcheur me fit frissonner mais ça n'était qu'un petit détail. Ma main continuait sa lente descente, nous continuâmes à nous embrasser, jouant de nos langues, maintenant, leur danse s'accordait à la perfection.

 

Je dépassai son nombril et mes doigts touchèrent son membre déjà bien dressé, je le contournai et caressai son pubis avant de venir m'occuper de ses testicules. Au moment ou je les pris en main, je mordillai sa lèvre inférieure. Je le sentis sourire, sa respiration se faisait plus marquée, j'aimais voir son désir grandir sous mes caresses.

 

Enfin, je pris sa verge en main et commençai à faire des vas et viens, là encore, d'une lenteur exagérée. Ses premiers gémissements se firent entendre, je continuai mes caresses mais quitta ses lèvres, pour venir embrasser son cou, puis son torse. Je descendais aussi lentement que je le masturbais, je le sentais bouger son bassin, signifiant qu'il en voulais plus, mais il se laissait faire, attendant tant bien que mal la suite.

 

Arrivée au niveau de son sexe, je soufflai sur son gland, rougi par le plaisir et l'excitation. Je perçus également les prémices de sa jouissance en découler, je donnai un coup de langue, là encore lentement mais de façon appuyée. Je sentais son membre tressauter de plaisir dans ma main, c'était plaisant.

Je recommençai, ne jouant d'abord qu'avec son gland pour enfin venir le prendre en bouche. Je repris mes lents vas-et-viens, je le sentais bouger le bassin et gémir plus fort.

J'accélérai, m'aidant en même temps de ma main, il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'il n'atteigne l'orgasme.

 

Je n'avais encore jamais été à ce stade d'une fellation avec lui, ni avec aucun autre homme d'ailleurs, j'hésitai, à savoir si je devais avaler ou non. Thomas dû le sentir, et me demanda de me retirer, sur le moment je ne réfléchis pas et l'écoutai. Je le fis venir sur son ventre.

Malgré qu'il ait joui, je continuai de le caresser tout en retournant me blottir contre lui.

 

–                    Merci, me dit-il en m'embrassant.

 

Il saisi sur sa table de chevet un mouchoir et s'essuya le ventre, puis le posa.

Il prit mon visage entre ses main et m'embrassa, d'abord sur les lèvres, puis il passa sur mes joues, dans mon cou, pour remonter à mon oreille et me souffler !

 

–                    A ton tour maintenant …

 

Je le repoussai gentiment, il fut surpris par mon geste.

–                    Non, tu n'es pas obligé, on a tout notre temps pour ça ! Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil. Maintenant, allons déjeuner, j'ai faim !

 

Je lui volai un baiser et me levai du lit, j'enfilai ma nuisette et quittai la chambre pour préparer le petit déjeuner, un grand sourire aux lèvres.

 

"La suite au prochain chapitre. J'espère que ça vous à plu et que ça vous donne envie de connaître la suite.

N'hésitez pas à me faire part de votre avis, qu'il soit bon ou mauvais." Ji Seon