Jeux de Soumission (Chapitre 5) par Ji Seon

La soirée se déroula plus calmement, mais elle fut toute aussi plaisante. On prit une autre douche, mais celle-ci avait retrouvé son but initial, puis nous allâmes manger en ville pour finir au ciné.

Une fois rentré, nous avons continué à parler de tout et de rien pendant un bon moment et nous allâmes nous coucher.

Comme la dernière fois, il éteignit la lumière sans me dire un mot. Cette fois encore, j'étais à ses côtés, allongée sur le dos et je n'osais pas trop bouger. Mes yeux se firent à l'obscurité assez rapidement. Thomas n'avait pas correctement fermé ses volets, donc il y émanait une source de lumière venant d'un lampadaire non loin de la fenêtre. Je pris une grande inspiration et allait me mettre sur le côté, quand il se retourna vers moi, il tira doucement sur mon bras droit pour m'attirer vers lui. Il se rapprocha autant qu'il put et enfouit sa tête dans mon cou.

• Ton parfum est enivrant, tu sait ça ? Dit-il en inspirant profondément, j'ai envie de t'avoir tout contre moi en permanence.

Il passa un bras autour de ma taille pour nous rapprocher encore,  il descendit sa tête au niveau de ma poitrine, et il y déposa des petits baisers. S'il continuait, il allait réveiller mon désir. Mais il s'arrêta et remit son visage dans mon cou.

• J'arrête là, parce que sinon je risque de ne pas te laisser beaucoup dormir. Dit-il en rigolant, Et puis, le week-end n'est pas terminé ! Bonne nuit ma petite Steph' ! Ajouta t-il en déposant un dernier baiser dans mon cou.

• Bonne nuit Thomas. Lui répondis-je en posant mon bras sur son épaule.

Je sentis son sourire contre ma peau. Mon cœur se mit à battre un peu plus rapidement, je ne savais pas comment interpréter tous ces petits signes. Si ils voulaient dire quelque chose ou si c'était simplement moi qui me montais la tête toute seule.  Encore une fois, il dormait depuis longtemps, quand je réussis, à mon tour, à trouver le sommeil.

La lumière du jour me réveilla. Thomas lui, semblait toujours dormir, sa respiration était lente et régulière, je sentais son souffle chaud sur ma poitrine. Ça me fit sourire, on aurait dit un petit enfant, c'était mignon. Je n'osai pas bouger de peur de le réveiller,  j'essayai tant bien que mal de tourner la tête pour voir l'heure, mais en vain. Dans tous les cas il devait être tôt, il faudra donc que je prenne mon mal en patience. J'enfouis mon nez dans ses cheveux, ils étaient doux et son shampoing sentait bon. Je refermai les yeux, inspirai profondément et savourai l'odeur.

Au bout d'un certain temps, qui parut durer des heures, je sentis Thomas m'embrasser dans le cou avant de s'éloigner de moi.

• Salut la marmotte ! Bien dormis ? Lui demandais-je en souriant.

• On ne peut mieux ! Répondit-il avec un sourire radieux.

Il me faisait fondre avec ce sourire, j'eus envie de lui sauter dessus et de prendre sa bouche comme petit déjeuné. L'idée me fit rire.

• Qu'est ce qui te fait sourire comme ça ? J'ai dis quelque chose de drôle ?

• Non, ne t'inquiètes pas, c'est mon esprit qui travail trop dès le matin ! Dis-je en m'étirant, allons manger, ça fait un moment que je suis réveillée et j'ai faim.

• Fallait me pousser et te lever.

• Non, je ne voulais pas te réveiller, t'étais trop mignon. Dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Nous allâmes déjeuner, en prévoyant plus ou moins notre journée.

Il faisait beau et chaud, nous avons donc passé la journée dehors pour profiter un maximum.

Nous nous entendions vraiment bien, c'était un réel plaisir que de passer du temps avec lui, et il me semblait que c'était partagé en vue de ses petits gestes attentionnés à mon égard.

Une fois rentré à la maison, c'était le même rituel que les fois précédentes, nous prîmes une douche et dînâmes devant un film. Le repas fut terminé avant ce dernier, c'est pourquoi nous sommes allé dans le canapé pour mieux en apprécier la fin. Le film m'intéressait, c'était aussi le cas de Thomas, mais je sentais que nous n'allions pas connaître la fin. J'avais remarqué qu'il me lançait des petits regards furtifs, n'osant peut être pas me déranger. Je fis mine de ne pas m'en être rendue compte, je sentais son impatience, il ne tenait plus vraiment en place. Il se décida enfin à se tourner vers moi, ne pouvant plus l'ignorer je tournai la tête et le regarda. Nous restâmes quelques secondes, qui parurent durer bien plus longtemps, à nous regarder dans les yeux. Je me mordillai la lèvre inférieure et il n'attendit pas plus pour se jeter sur moi.

De par sa position, il me dominait, légèrement au dessus de moi et passant sa main derrière mon cou pour intensifier son baiser. Je portais une longue robe noire bustier, il lui était donc facile de dégager ma poitrine. Il la caressa par dessus mon soutien-gorge et pouvait certainement sentir mes tétons se durcir de plaisir. Puis, tout en continuant de m'embrasser, il fit remonter ma robe pour passer sa main entre mes cuisses et venir caresser mon intimité. J'écartai naturellement les jambes, il glissa sa main dans mon shorty et commença à stimuler en douceur mon clitoris.

Je le caressai également, d'abord son torse, pour rapidement venir passer ma main sur son entrejambe qui commençait à durcir. Il stoppa notre baiser, et se leva du canapé, me tendant la main pour que je fasse de même. Mais contrairement à ce que j'imaginais, nous n'allâmes pas dans sa chambre, il fit tomber ma robe au sol, suivie de près par mes sous-vêtements et me fit me mettre à genoux.

• Attends moi ici, ne bouges pas, ou tu seras punie. Me dit-il en souriant.

Je m'exécutai et l'attendis patiemment. Quand il revint, il portait dans ses bras plusieurs choses. Notamment une corde, qu'il utilisa pour m'attacher. Il lia mes poignets dans le dos, passa la corde autour de ma cage thoracique en passant sous mes seins. Il fit un second tour mais cette fois en passant par dessus ma poitrine. Je le sentais s'affairer dans mon dos pour venir passer la corde sur une de mes épaules, puis il l'enroula autour de la corde sous mes seins et la passa sur mon autre épaule. Il fixa le tout dans mon dos, j'étais complètement immobilisée, la poitrine bien exposée.

La façon dont il avait placé les cordes, ressemblait étrangement à une sorte de soutien-gorge.

Cette sensation d'impuissance, d'exposition et le regard pénétrant de Thomas m'excitait grandement.

Il prit mon visage entre ses mains et caressa mes cheveux, mes joues puis fit passer son pouce sur mes lèvres. Il souriait malicieusement, j'entrouvris la bouche et jouai de ma langue sur son doigt sans le lâcher du regard. Il le retira pour défaire sa ceinture et déballer devant moi, son membre déjà bien durcit par l'excitation. D'une main, il me guida pour que je le prenne en bouche. Je commençai une série de vas-et-viens, d'abord lents puis j'accélérai. Sa main, toujours derrière mon cou, donnait la cadence, mais il ne me força pas à faire de gorge profonde. Il savait que c'était quelque chose qui me rebutait. J'appréciai. Je commençais à sentir un petit goût salé, il n'allait pas tarder à venir. Mais il se retira avant qu'il ne le puisse, le jeu n'était pas terminé.  

Il m'aida à me mettre debout et me fit m'asseoir sur le canapé à côté des objets qu'il avait ramené de sa chambre. Évidemment, il y avait le fameux bâillon boule, qu'il me passa entre les dents. Il se mit ensuite à genoux entre mes cuisses bien écartées. Il passa une nouvelle fois sa main sur mon intimité, l'excitation et mon désir étaient tels, que j'y ressentais une petite douleur à l'intérieur. Mais il ne s'y arrêta pas, continuant sa progression sur mon ventre pour venir jouer avec mes seins. Il pinça mes tétons entre ses doigts, les rendant le plus dur possible. Il se redressa légèrement pour venir les taquiner avec sa langue, les mordilla et aspira ce qu'il pouvait de cette chair qui lui était offerte.

Comme c'était bon, Dieu que j'aimais ça. Il les délaissa un instant pour prendre des pinces à linge en bois, qu'il plaça sur mes tétons. C'était très stimulant, la petite douleur ressentie était tout simplement divine. Il accentuait par moment la pression avec ses doigts, m'arrachant des gémissements de plaisir.

Il se décida enfin à venir s'occuper de mon entrejambe palpitant, passant sa main sur mon clitoris. Ce contact tant attendu fit naître des frissons me parcourant entièrement, je gémis plus fort, écartai encore plus les cuisses pour lui montrer mon impatience. Il rit doucement,  mon Dieu, j'avais envie de jouir rien qu'en le voyant sourire tellement il était craquant. Enfin, il inséra un premier doigt, lentement, trop lentement. Après quelques vas-et-viens, il en ajouta un second, je laissai échapper un long râle de plaisir. Il accéléra le mouvement, j'essayais tant bien que mal de bouger le bassin à son rythme mais n'ayant aucun appuis, c'était difficile.

Il fini donc, par venir stimuler mon clitoris avec sa langue, tout en continuant d'insérer ses doigts en moi. Le moment fatidique était proche, je gémissais et gigotais de plus en plus. Puis ce fut la désillusion totale, il s'arrêta et se redressa. C'était très frustrant qu'il arrête si près du but. Il se déshabilla rapidement, prit une de mes jambes et m'attira à lui. Il me pénétra profondément, me remplissant entièrement, je pouvais sentir le moindre centimètre de sa chair dans la mienne. Il donna des coups de reins, rapides et puissants, se servant de ma cuisse pour marquer la cadence. C'était intense et tellement bon. En peu de temps je m'arc-boutai et ne bougeai plus, tous les muscles tendus au maximum, sous la puissance de l'orgasme. Quasi simultanément, Thomas aussi se crispa, et je laissai échapper un long gémissement quand il se répandit en moi.

Nous restâmes un instant sans bouger, l'un dans l'autre, haletants sur le canapé. Au bout d'un moment, il se redressa et me libéra. Je ne pris conscience qu'à cet instant, qu'il ne m'avait même pas donné le fameux « trousseau de clés de secours ». Il était désormais inutile, j'avais confiance en Thomas. Il était tard, mais nous prîmes à nouveau une douche, ensemble cette fois. Rapide, simplement dans la complicité. J'étais fatiguée, mais je ne voulais pas aller me coucher, car je savais qu'il fallait que je reparte le lendemain. Je prenais de plus en plus goût à tout ça, pas seulement sur le plan sexuel, mais aussi pour la relation que j'avais avec Thomas. Je ne pensais plus qu'à lui et aux moments que nous passerions ensemble d'une semaine sur l'autre. J'étais en train de tomber amoureuse … dangereuse situation, si ce n'était pas réciproque. Mais je n'osais pas lui faire part de mes sentiments, j'avais trop peur de tout gâcher et de le perdre. Je préférais continuer ainsi pour l'instant.  J'avais encore des fantasmes à réaliser, lui aussi, il n'était pas question que je gâche tout à cause de ce que je ressentais. Une fois de plus, je trouvai le sommeil difficilement...

"La suite au prochain chapitre. J'espère que ça vous à plu et que ça vous donne envie de connaître la suite.

N'hésitez pas à me faire part de votre avis, qu'il soit bon ou mauvais." Ji Seon

Si vous aussi vous souhaitez publier vos écrits, vous pouvez nous envoyer vos textes aux adresses suivantes: rikuniwa@yahoo.fr ou fornimax@gmail.com

Voici les résultats des votes concernant le mois de Juin.

Victoire de Ms Shinra avec 17 votes.

Une belle entrée en matière pour Ms Shinra qui nous rejoins tardivement cette année mais qui s'impose dès sa première participation suivie de près par Pan Pan. La surprise ce mois ci c'est que Ji Seon ne marquera pas de points avec cette troisième place.

Un grand merci à toutes les participantes et à ceux qui ont voté.

Pour un récapitulatif des résultats du concours ainsi que les archives des autres années, cela se passe dans la rubrique:

Voici le tableau des résultats pour ce mois ci:

Classement général du concours pour 2017:

1. Ji Seon  (7 points)

2. Blue / Pan Pan (3 points)

3. Ms Shinra (2 points)

4. FleaKnox / 03Afterthought (1  point)